Papill'en goguette

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mardi 6 février 2007

Cailles flambées au whisky en sauce crémeuse, légumes de saison confits

Des cailles à la chair tendre et délicatement parfumée, encore meilleures le lendemain. ;)

Ingrédients et quantités pour 2 personnes

  • 2 cailles de bon gabarit ou 4 petites
  • 10cl de whisky
  • 30g de beurre clarifié
  • 10cl de crème fraîche épaisse
  • muscade
  • sel, poivre blanc
Légumes de saison, par exemple :
  • 2 grosse carottes
  • 1 panais
  • 1 navet beurre et la même quantité de céleri boule
  • 1 petit fenouil
  • 1 poireau
  • 200g de châtaignes
  • 1 petite branche de céleri vert
  • 1 oignon
  • thym et laurier en bouquet garni
  • 3 clous de girofle, macis ou muscade
  • sel, poivre blanc

Laver et éplucher chaque légume, découper en cubes de 2 à 3cm de côté, planter les clous de girofle dans l'oignon, réserver le tout.

Chauffer une grande casserole, verser le beurre clarifier, colorer les cailles à feu vif, ajouter les échalotes et flamber.

Lorsque les flammes sont éteintes, baisser le feu de moitié, ajouter les légumes, mélanger de manière à récupérer les sucs de cuisson, laisser cuire quelques instants. Couvrir d'eau, mélanger et mener à ébullition. Ecumer la mousse qui se forme, baisser le feu, ajouter les épices et le bouquet garni et laisser mijoter à petits bouillons pendant une heure (ou deux si vous préférez cuire à feu très doux pour une meilleure préservation des nutriments).

Retirer cailles et légumes du bouillon, laisser refroidir et réserver au frais.

Filtrer le bouillon avant de le mettre à réduire à feu doux

  • une heure pour un jus clair
  • 1h30 à 2h pour une sauce plus onctueuse
  • deux heures pour une réduction à glace, qui permet d'obtenir une sauce concentrée en saveurs et brillante d'aspect, presque soyeuse.

Ajouter la crème fraîche, rectifier l'assaisonnement et laisser cuire à feu doux un petit quart d'heure.

Disposer les légumes dans un plat, les cailles par dessus, napper d'un peu de sauce et couvrir d'une feuille de papier sulfurisé. Enfourner à froid, réchauffer à 250°C (th8) environ une demie heure, tandis que la sauce sera tiédie sur feu très doux (Ne surtout pas faire bouillir !).

Servir chaud, accompagné de quelques épinards poêlés au beurre ou d'une salade composée. ;)

A vos papilles !

vendredi 19 janvier 2007

Ravioli de maïs ou châtaigne aux trois fromages, sauce tomate et jambon de pays

Ingrédients et quantités pour 2 personnes

pâte

  • 200g de farine de maïs ou châtaigne
  • 2 oeufs ou 10cl d'eau
  • 1 c. à s. d'huile d'olive (ou de saindoux ;) )
  • une pincée de sel
garniture
  • 200g de brousse de brebis ou faisselle de chèvre
  • 200g de fromage frais de chèvre ou de brebis
  • 200g de fromage sec de chèvre ou de brebis type corse ou montagne
  • muscade, poivre blanc
sauce
  • 300g de tomates pelées concassées
  • 200g de jambon de pays, au choix
  • 1 c. à s. d'ail pommade
facultatif : quelques copeaux de fromage de brebis ou chèvre sec pour un effet gratiné

Commencer par la pâte : verser la farine dans un saladier, creuser un puits, verser le sel, l'huile, la moitié de l'eau ou un oeuf, mélanger l'ensemble jusqu'à obtenir une pâte ferme (mais pas dure) qui se détache parfaitement des parois, en incorporant le reste des oeufs ou de l'eau selon le besoin. Laisser reposer une heure au frais (pas au froid), sous un torchon.

Pendant ce temps, préparer la garniture : verser le fromage frais et la faisselle dans un saladier, le fromage sec râpé, mélanger à la fourchette afin d'obtenir une pâte lisse, assaisonner de poivre et de muscade, réserver au frigo.

Etaler la pâte à pâtes en fines feuilles d'un millimètre d'épaisseur, au rouleau ou à la machine, #6/7. Disposer une cuiller de farce à intervalles réguliers, recouvrir d'une feuille de pâte, marquer les formes et découper. Bien vérifier chaque soudures ! ;)

Chauffer une grande quantité d'eau salée jusqu'à ébullition puis y cuire les ravioli. Après les avoir égouttés, disposer dans un plat à gratin préalablement huilé (ou graissé avec un reste de saindoux O:-) ), réserver.

Préchauffer le four à 250°C (th8/9).

Emincer le jambon et le saisir dans une casserole chaude avec une cuiller d'huile (à moins qu'il ne reste un peu de saindoux...), ajouter l'ail et les tomates concassées et laisser cuire à feu doux une quinzaine de minutes. Verser sur les ravioli, parsemer de copeaux de fromage, et enfourner le temps que les saveurs se développent.

Servir chaud accompagné d'une salade de roquette arrosée d'un trait d'huile d'olive et de vinaigre balsamique.

A vos papilles !

Ravioli de maïs à la volaille et légumes confits, sauce tomate au romarin

Ingrédients et quantités pour 2 personnes

pâte

  • 200g de farine de maïs
  • 2 oeufs ou 10cl d'eau
  • 1 c. à s. d'huile d'olive (ou d'huile qui conservait les poivrons et/ou courgettes ;) )
  • une pincée de sel
garniture
  • 200g de filet de volaille, au choix
  • 150g de poivrons confits (garder l'huile, ça peut servir)
  • 150g de courgettes confites (idem)
  • 150g de brousse de brebis ou faisselle de chèvre
  • ou 200g fromage frais de chèvre ou de brebis ( voire un mélange des deux O:-) )
  • 1 c. à s. d'ail pommade
  • quelques branches de thym frais
sauce
  • 300g de tomates pelées concassées
  • 1 c. à s. d'ail pommade
  • une échalote
  • quelques branches de romarin
  • une pincée de sel
  • facultatif : quelques copeaux de fromage de brebis ou chèvre sec pour un effet gratiné

Commencer par la pâte : verser la farine dans un saladier, creuser un puits, verser le sel, l'huile, la moitié de l'eau ou un oeuf, mélanger l'ensemble jusqu'à obtenir une pâte ferme (mais pas dure) qui se détache parfaitement des parois, en incorporant le reste des oeufs ou de l'eau selon le besoin. Laisser reposer une heure au frais (pas au froid), sous un torchon.

Pendant ce temps, préparer la garniture : émincer finement les légumes confits, réserver. Emincer finement la viande, la saisir (avec une cuiller à soupe d'huile qui conservait poivrons et/ou courgettes ;) ) dans une poêle bien chaude, ajouter l'ail, les légumes, le thym et cuire à feu vif en remuant sans cesse : plus l'émincé est fin et plus la cuisson est rapide, permettant d'éliminer l'excès d'eau qui nuirait à la bonne tenue des ravioli. Retirer le thym et laisser refroidir quelques instants de coté.

Dans un saladier, verser le fromage, le précédent mélange tiédi, mélanger vigoureusement à la fourchette afin d'obtenir une texture bien lisse, vérifier l'assaisonnement puis réserver au frigo.

Etaler la pâte à pâtes en fines feuilles d'un millimètre d'épaisseur, au rouleau ou à la machine, #6/7. Disposer une cuiller de farce à intervalles réguliers, recouvrir d'une feuille de pâte, marquer les formes et découper. Bien vérifier chaque soudures ! ;)

Chauffer une grande quantité d'eau salée jusqu'à ébullition puis y cuire les ravioli. Après les avoir égouttés, disposer dans un plat à gratin préalablement huilé (avec un peu de l'huile qui conservait les poivrons et/ou courgettes, s'il en restait O:-) ), réserver.

Préchauffer le four à 250°C (th8/9).

Emincer l'échalote et la saisir dans une casserole chaude avec une cuiller d'huile (devinez laquelle...), ajouter l'ail, les tomates concassées, le romarin, rectifier l'assaisonnement et laisser cuire à feu doux une quinzaine de minutes. Retirer le romarin et verser sur les ravioli, parsemer de copeaux de fromage, et enfourner le temps que les saveurs se développent.

Servir chaud accompagné d'un vin rouge du Rhône.

A vos papilles !

Ravioli de châtaigne aux épinards et jambon de pays, sauce Serge au fromage de brebis

Ingrédients et quantités pour 2 personnes

pâte

  • 200g de farine de châtaigne
  • 2 oeufs ou 10cl d'eau
  • 1 c. à s. d'huile végétale ou de saindoux
  • une pincée de sel
garniture
  • 400g d'épinards frais
  • 100g de jambon de pays, au choix
  • 150g de faisselle ou brousse de brebis
  • ou 150g de faisselle ou quark de chèvre
  • ou 200g de fromage frais de chèvre ou de brebis ( voire un mélange des trois O:-) )
  • noix de muscade, poivre blanc
sauce
  • 20 cl de lait concentré non sucré
  • 3 c. à s. de fleur de farine de mais
  • 100g de fromage sec de brebis type tome de montagne
  • noix de muscade, poivre blanc

Commencer par la pâte : verser la farine dans un saladier, creuser un puits, verser le sel, l'huile ou le saindoux, la moitié de l'eau ou un oeuf, mélanger l'ensemble jusqu'à obtenir une pâte ferme (mais pas dure) qui se détache parfaitement des parois, en incorporant le reste des oeufs ou de l'eau selon le besoin. Laisser reposer une heure au frais (pas au froid), sous un torchon.

Pendant ce temps, préparer la garniture : laver et émincer finement les épinards, réserver. Emincer finement le jambon, le saisir (avec une pointe de cuiller de saindoux s'il en reste ;) ) dans une poêle bien chaude, ajouter les épinards et cuire à feu vif en remuant sans cesse : plus l'émincé est fin et plus la cuisson est rapide, permettant d'éliminer l'excès d'eau qui nuirait à la bonne tenue des ravioli. Laisser refroidir quelques instants de coté.

Dans un saladier, verser le fromage, noix de muscade et poivre blanc puis le précédent mélange tiédi, mélanger vigoureusement à la fourchette afin d'obtenir un mélange bien lisse, vérifier l'assaisonnement puis réserver au frigo.

Là, soit vous avez une machine à pâte et préparez de fines feuilles, #6 ou #7, soit vous étalez la pâte au rouleau jusqu'à une épaisseur d'un millimètre. Essayez de les prévoir larges, de manière à ne pas avoir à trop les retravailler.

Reste ensuite à déposer de petites cuillers de farce à intervalles réguliers, recouvrir d'une nouvelle feuille de pâte, marquer les formes et les découper. Bien appuyer sur les bords afin de les souder. ;)

Cuire dans une grande quantité d'eau bouillante salée, égoutter et réserver dans un plat de cuisson préalablement huilé (ou enduit de saindoux, s'il en restait encore un peu).

Préchauffer le four à 250°C (th8/9).

Râper le fromage, verser les 3/4 dans un bol contenant la fleur de farine et mélanger ces deux poudres : elles s'incorporeront plus facilement au lait, évitant les grumeaux.

Dans une casserole, chauffer le lait concentré jusqu'à ébullition, ajouter farine et fromage en remuant au fouet, baisser le feu, rectifier l'assaisonnement avec les épices, verser sur les ravioli, parsemer avec le fromage restant et enfourner le temps que les saveurs s'expriment et qu'une croûte dorée se forme.

Servir chaud accompagné de quelques pousses de cresson simplement arrosées d'un trait d'huile de noix et de vinaigre de vin ou balsamique.

A vos papilles !

dimanche 25 juin 2006

Parmentier savoureux de lendemain de fête

Quand on cuisine souvent et de manière variée, on se rend compte que lors des différentes préparations on a parfois beaucoup de déchets :

  • pour cuisiner un émincé d'agneau, il m'a fallu dénerver et dégraisser un magnifique gigot d'agneau que m'avait désossé le boucher : je ne devais employer que la viande la plus tendre, il m'a donc fallu procéder à quelques coupes. Au final, 1/5 de la viande me restait ;
  • quand on souhaite préparer des légumes tournés, on se retrouve avec presque autant de déchets que de légumes prêts pour la cuisson ;
  • pour la crème anglaise, il faut 6 jaunes d'œuf pour un litre de lait, quoi faire des blancs ?

On ne sait pas toujours quoi en faire, pourtant c'est l'occasion de se faire plaisir : avec les déchets de légumes, je fais des soupes, des bouillons et des purées, avec les blancs d'œuf je fais des meringues, et avec les restes de viande, je fais un hachis parmentier à l'ancienne !

Voici comment : placer les morceaux de viande dans un plat enfourné à 250°C (th 8) afin de les faire griller. Les retourner de temps à autres, et à mi-cuisson, saler légèrement.

Lorsque tous les morceaux sont croustillants, retirer du four, laisser refroidir puis désosser, trier, récupérer le plus de viande possible pour ne laisser que peaux, os, tendons et autres cartilages, dont le voyage culinaire s'arrête là. Ne lavez pas votre plat : gardez-le pour y faire cuire le parmentier, ses parois étant pleines de sucs de cuisson, le hachis n'en sera que meilleur.

Verser la viande dans une cocotte, mouiller d'eau froide jusqu'à baigner totalement la viande et porter à ébullition. Une écume se forme lorsque l'eau bout, il s'agit alors de l'enlever afin d'éliminer les toxines.

Les plus gourmands d'entre vous, avant d'ajouter l'eau, mouilleront de quelques décilitres d'alcool : Cognac, Armagnac, Calvados, vin rouge ou blanc, et que sais-je encore... le choix est vaste, essayez aussi les alcools étrangers ! ;) Laissez la préparation réduire à petits bouillons, jusqu'à ce que l'alcool soit totalement absorbé puis ajoutez l'eau froide.

Enfin, les jours où vous aurez le temps, ajoutez quelques carottes, oignons, poireaux, céleri vert, navet, bouquet garni, clous de girofle et macis ; les jours où le temps manquera, pensez aux bouillons cubes (Rapunzel de préférence : ne vous y trompez pas, je n'ai moi non plus pas toujours le temps de cuisiner, alors je prends des raccourcis, mais de qualité ! ;) ).

Là, il s'agira de faire cuire longuement à feu doux, afin que les saveurs infusent. Après une heure ou deux, les liquides se sont évaporés, la viande est devenue moelleuse et extrêmement parfumée, il ne reste plus qu'à la verser dans un plat, couvrir d'une onctueuse purée à l'ancienne et remettre au four pour gratiner !

Servir chaud, accompagné d'une salade de pousses d'épinards, pourpier et cresson.

A vos papilles !

Nota Bene : ce plat peut être confectionné avec tout type de viande, voire de poisson.

samedi 24 juin 2006

Emincé d'agneau au romarin

Quantités et ingrédients pour 8 personnes

  • 1kg800 de noisette d'agneau
  • 40cl de fond de viande, agneau si possible
  • 4 grosses branches de romarin
  • un peu d'huile pour démarrer la cuisson
  • sel, poivre
  • et pour la marinade
  • un bouquet garni : quelques branches de thym et une feuille de laurier
  • 30cl de vin rouge ou blanc
  • une grosse carotte
  • un gros oignon
  • une branche de céleri vert
  • 2 ou 3 gousses d'ail
  • un clou de girofle
  • un éclat de macis

Emincer la viande en fines lamelles de la taille de deux phalanges mais attention : il s'agira de la trancher en perpendiculaire des fibres, de manière à optimiser la marinade et favoriser la tendresse et le fondant de sa texture. Déposer dans un saladier, réserver au frais.

Laver et éplucher carotte, céleri et oignon, couper grossièrement et ajouter à la viande. Verser le vin, déposer le bouquet garni, les gousses d'ail non épluchées mais écrasées, le girofle piqué dans un bout de carotte, le macis, mélanger et laisser reposer deux heures au frais.

Egoutter la viande en conservant le jus de marinade, enlever les légumes, épices et bouquet garni, saisir la viande à feu vif dans une cocotte, verser la marinade filtrée, ajouter le romarin, laisser réduire de 2/3 à feu moyen, puis ajouter le fond de viande et laisser mijoter doucement, environ une demie heure, le temps que les jus se lient, que les goûts se forment, rectifier l'assaisonnement d'un peu de sel (mais pas trop ;) ).

Servir chaud accompagné d'une jardinière de légumes printaniers.

A vos papilles !

jeudi 13 avril 2006

Kara-age / Poulet frit aux algues

Ingrédients et quantités pour 4 personnes

  • 4 blancs de poulet
  • 2 c. à s. de sauce soja (shoyu ;) )
  • 4 gousses d'ail
  • 5cm de gingembre
  • 1 feuille de nori
  • 3 c. à c. de fécule de maïs
  • 2 citrons

Hacher l'ail et le gingembre, émietter la feuille de nori et verser dans un saladier.

Couper le poulet en morceaux, ajouter au saladier ainsi que la sauce soja et la fécule, mélanger et laisser reposer une heure au frais

Chauffer de l'huile de friture entre 160°C et 180°C et y cuire les morceaux de poulet.

Egoutter sur un linge propre ou du papier absorbant.

Servir chaud agrémenté de quartiers de citron.

A vos papilles !

Yakibuta / Rôti de porc Japonais

Ingrédients et quantités pour 6 personnes

  • 1kg de poitrine de porc
  • 3 verts de poireaux
  • 60cl de sauce soja, shoyu de préférence
  • 1 bouteille de vin blanc (l'alcool nécessaire à cette recette est vraiment introuvable en France)
  • 6 gousses d'ail
  • 10cm de gingembre
  • fil de cuisine

Ficeler le porc de manière à lui assurer une belle forme, disposer dans un plat creux, frotter avec l'ail puis le gingembre, arroser de sauce soja et laisser reposer ainsi durant 20min.

Laver les verts de poireaux et émincer.

Chauffer une casserole, verser un peu d'huile dans le fond puis saisir le rôti, ajouter les verts de poireaux, couvrir de vin aux 3/4 et porter à ébullition. Lorsque l'ébullition commence verser la sauce soja jusqu'à recouvrir la viande, porter de nouveau à ébullition puis baisser le feu et poursuivre la cuisson à feu doux. Retourner régulièrement la viande mais sans la piquer afin qu'elle ne dessèche pas.

La viande va cuire lentement et boire le jus. Lorsque le jus a diminué jusqu'à ne plus rester que quelques centimètres, sortir le rôti et passer le fond de sauce au tamis afin d'éliminer tout ce qui n'est pas liquide.

Servir avec du riz, quelques légumes crus en salade ou poêlés selon vos goûts et la saison.

A vos papilles !

Gyû no tataki / rôti de bœuf japonais

Ingrédients et quantités pour 6 personnes

  • un rôti de 1kg, préférez une viande tendre, telle le filet
  • 2 poireaux
  • 3 carottes
  • un rhizome de gingembre
  • 10 gousses d'ail
  • assaisonnement :
  • 30cl d'huile végétale douce telle l'huile de tournesol
  • 30cl d'huile de sésame
  • 60cl de sauce soja, shoyu de préférence
  • 30cl de saké
  • une boîte hermétique dont la taille sera adaptée à celle du rôti afin que celui-ci puisse infuser dans la préparation mais qu'il y ait le moins d'air possible une fois la boîte fermée

Commencer par préparer la marinade : dans la boîte hermétique, verser les liquides d'assaisonnement, mélanger et réserver.

Laver et tailler les légumes en julienne, émincer l'ail et le gingembre, verser dans la boîte et réserver.

Couper le rôti en deux dans le sens de la longueur et faire chauffer une poêle à vif et sans graisse.

Préparer un saladier avec des glaçons et un peu d'eau froide.

Saisir le rôti de chaque côté afin de lui donner une belle coloration puis l'immerger dans le saladier : le froid va stopper la cuisson, concentrant les saveurs de la viande à l'intérieur, provoquant la solidification des sucs extérieurs.

Après quelques minutes, la viande est refroidie et peut alors rejoindre la marinade après avoir été égouttée.

Après une nuit, le rôti aura pris les parfums des légumes et huiles, le saké lui donnant une fraîcheur incomparable. Il s'agira alors de trancher finement la viande dans le sens opposé à la fibre (soit la lame du couteau perpendiculaire à la fibre), le but étant de réaliser de fines tranches dont on ne fera qu'une bouchée.

Servir frais accompagné de riz japonica cuit au saké, des haricots azuki cuits au bouillon et kombu, quelques légumes crus émincés assaisonnés simplement de vinaigre de prune ume et de shoyu, de wakame émincé passé à la vapeur.

A vos papilles !

Bœuf Teriyaki

Ingrédients et quantités pour 4 personnes

  • 4 steacks de 200g environ
  • 4 c. à s. de Saké
  • 3 c. à s. de mirin
  • 2 c. à s. de sauce soja, shoyu de préférence
  • 2 c. à s. d'huile
  • wasabi ou moutarde japonaise
  • sel

Chauffer une poêle, verser l'huile, cuire les steacks, saler et réserver.

Déglacer la poêle avec le mirin puis verser la sauce soja, dès que la sauce mijote remettre les steacks dans la poêle, les imbiber et retirer lorsqu'ils sont chauds.

Les découper en fines lamelles dans le sens inverse des fibre, soit le couteau en perpendiculaire avec les fibres de la viande.

Disposer dans les assiettes, glacer au pinceau avec le reste de sauce, servir aussitôt accompagné de nouilles sautées au légumes de saison.

A vos papilles !

mercredi 12 avril 2006

Kushi Katsu / Brochettes de porc

Ingrédients et quantités pour 10 brochettes

  • 500/600g de côtes de porc sans os
  • 2 à 3 oignons de taille moyenne à petite
  • huile de friture pour la cuisson : huile de pépin de raisin, huile de palme, tournesol ou maïs
  • pour la panure :
  • farine
  • 1 ou 2 oeufs
  • chapelure

Comme pour les Yakitori , il s'agira de prévoir le nombre de dés de viande sur chaque brochette, mais là je vous laisse juge. ;)

Peler et couper les oignons à la verticale, et là aussi prévoir le nombre de morceaux que vous souhaitez mettre par brochette.

Assembler les brochettes en commençant par un morceau de viande puis un quartier d'oignon puis la viande, etc...

Disposer un peu de farine dans une assiette creuse, les œufs battus avec un peu de sel dans une seconde et la chapelure dans une troisième, et plonger les brochettes assemblées dans la farine puis l'œuf battu puis la chapelure.

Faire chauffer l'huile dans un récipient à bords hauts (friteuse, wok, casserole) à une température de 175°C. Un bon moyen de savoir si l'huile est assez chaude est de jeter un peu de chapelure : si elle tombe au fond et remonte juste avant de le toucher, c'est prêt. Faire cuire les brochettes quelques minutes et égoutter sur un linge propre ou du papier absorbant.

Servir chaudes avec une sauce Buldog Chûnô ou Tonkatsu (vendue en magasins spécialisés), du wasabi ou du jus de citron

A vos papilles !

lundi 20 mars 2006

Curry de lapin

Une recette simple pour découvrir le curry indien ;)

Ingrédients et quantités pour un lapin

  • un oignon
  • quelques têtes d'ail
  • 2L de bouillon de légumes ou volaille
  • poivre blanc
  • noix de muscade
  • curcuma
  • gingembre
  • coriandre
  • cumin
  • fénugrec
  • feuilles de cari
  • huile d'olive

Demander au boucher de couper le lapin en morceaux, ce sera plus simple pour le cuire.

Faire chauffer une marmite ou une cocotte, verser quelques cuillers à soupe d'huile et saisir les morceaux de lapins afin de les colorer, les caramels qui se forment en surface donneront la base du goût de la sauce. Retirer les morceaux de lapin lorsqu'ils sont dorés à souhait, réserver.

Eplucher l'oignon et l'ail, émincer puis blanchir , les saisir dans l'huile chaude du lapin, retirer et réserver.

Il s'agit maintenant de délayer les épices dans les sucs du lapin/oignon et l'huile : la chaleur va éveiller les épices qui pénétreront plus profondément les chairs, les sucs/huile vont permettre de lier cette base d'épices afin de mieux envelopper les aliments. Pour les débutants, les timides et les geeks, acheter les épices moulues peut être une option plus simple. Pour les curieux et autres amateurs avertis, choisissez des épices entières voire fraîches que vous travaillerez au pilon après les avoir chauffées rapidement dans une poêle sèche. Voici une proposition de quantités d'épices à incorporer en début de cuisson dans l'huile :

  • 2 c. à c. de gingembre
  • 1/2 c. à c. de poivre blanc
  • 1/4 c. à c. de noix de muscade
  • 1/2 c. à c. de coriandre
  • 1/2 c. à c. de cumin
  • 1/2 c. à c. de fénugrec
  • 2 c. à c. de curcuma
  • quelques feuilles de cari

Mélanger afin d'obtenir une pâte, disposer la viande et mélanger de manière à ce que la pâte d'épices imprègne les chairs. Laisser prendre quelques instants puis verser le bouillon froid.

Porter à ébullition, écumer si nécessaire mais attention aux épices, puis ralentir le feu afin de laisser mijoter doucement quelques heures.

Lorsque le lapin est cuit, le désosser : cela rendra le repas plus agréable et ne prendra que quelques minutes. Remettre les morceaux de chair dans la sauce et garder les os aux congélateur : ils serviront pour l'élaboration d'un fond. Modifier l'assaisonnement selon votre goût, laisser réduire quelque peu à feu doux afin de concentrer un peu plus les saveurs ; c'est aussi le moment de chauffer les légumes.

Servir chaud accompagné de naans, raïta , légumes fraîchement poêlés ou précuits par blanchiment puis réchauffés dans la sauce du lapin, riz basmati, compotée de piments maison .

A vos papilles !

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