Papill'en goguette

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mardi 7 mars 2006

Légumes simples

Parce que la simplicité de cuisson de légumes savoureux et savamment choisis est à elle seule un poème.

Ingrédients et quantités pour 6 personnes

  • un chou de taille moyenne, qu'il soit vert, blanc, rouge, frisé ou chinois
  • 200g d'aubergines de chine (petites, rondes et à la peau blanche)
  • 200g de carottes
  • 200g de panais
  • 100g de fenouil
  • ciboule fraîche
  • huile d'olive
  • sel ou fleur de sel

Laver, émincer et blanchir chaque légume (ou tout au moins le chou si vous manquez de temps pour les autres).

Emincer finement la ciboule

Faire chauffer à feu vif une poêle ou mieux encore : un wok (mais un wok traditionnel, surtout pas électrique !!!), verser quelques cuillers d'huile d'olive, ajouter les légumes, faire sauter afin de les imbiber d'huile. Les légumes précuits par le blanchiment ne nécessiteront que quelques minutes de feu ; par contre, si certains légumes n'avaient pas été blanchis, baisser le feu afin de terminer la cuisson.

Ajouter la ciboule émincée et mélanger. Rectifier l'assaisonnement par un peu de sel.

Servir aussitôt.

A vos papilles !

Velouté de brocolis

Un velouté de brocolis simple et doux, à déguster en entrée.

Ingrédients et quantités par personne

  • 100g de brocolis
  • 15cl de bouillon de légumes
  • une pointe de crème fraîche de soja
  • noix de muscade

Eplucher le brocolis, le laver puis le blanchir.

Le couper finement, disposer dans une casserole, couvrir de bouillon de légumes et laisser cuire 20 à 30 minutes à feu doux, mixer. Ce velouté se voulant léger parce que servi en entrée, il n'est pas besoin de trop de liquide ni de lui ajouter quelque liant que ce soit.

Servir chaud, décorer d'un trait de crème et d'une pincée de noix de muscade râpée.

A vos papilles !

Douceur d'ailleurs, mon premier cocktail

Ceci est le premier cocktail que j'invente ! Après des années passées à n'y rien comprendre, j'ai eu la semaine dernière comme une révélation. :-D

Ingrédients et quantités par personne

  • 5cl de Cointreau
  • 2cl de sirop d'abricots au sirop
  • 2cl de pulco orange
  • une touche de miel d'acacia
  • 10cl d'eau gazeuse type San Pellegrino ou eau de Seltz (eau enrichi de bulles grâce à un siphon)
  • un bouquet de menthe
  • une lamelle d'abricot au sirop

Les quantités données pour le sirop d'abricot, pulco orange et miel ne le sont qu'à titre indicatif : voici la marche à suivre pour procéder à ce mélange : égoutter les abricots afin de récupérer le maximum de sirop, y ajouter du pulco orange pour le parfumer et l'adoucir au miel afin de rétablir la suavité du goût. Ne pas oublier que le cointreau est lui aussi légèrement sucré, alors ne pas abuser sur le miel et goûter la préparation avant de commencer l'élaboration du cocktail.

Dans un verre, verser le cointreau, 5cl de la préparation précédente puis l'eau gazeuse, très froide si possible.

Décorer d'un bouquet de menthe et d'une lamelle d'abricot plantée dans un cure-dent.

Servir aussitôt.

Nota bene : on peut aussi, avant d'assembler les liquides, parer les verres comme ceci : dans une sous-tasse, verser un peu de liquide (jus de citron, pulco orange, etc, selon la couleur désirée) et dans une autre un peu de sucre en poudre. Tremper les bords du verre dans le liquide puis dans le sucre et vous obtiendrez des bords "givrés".

A vos papilles !

Escale sur la Route de la Soie

La vie est faite de rencontres, certaines plus douces que d'autres. En début d'année, je rencontrais une dame que je qualifierai d'adorable par sa gentillesse, sa générosité, son ouverture d'esprit ; je ne la nommerai ici que par la première lettre de son prénom, dame J.

Dame J. fêtait récemment son anniversaire, et me demanda si j'accepterais de cuisiner pour elle. "Oh que oui !" répondis-je. Une première entrevue fixa les grandes lignes du menu : quelque chose de plutôt méditerranéen, turc peut être. Mais voilà, dame J. avait, il y a deux ans de cela, emmené famille et amis dans un restaurant libanais pour son repas d'anniversaire ! :-D

Je cogitais toute la nuit, une trame était fixée : elle voulait du lapin, un dessert aux abricots, d'inspiration méditerranéenne mais sans rappeler le Liban... J'adore les défis culinaires !

Le lendemain, au réveil, j'avais trouvé : le Liban, et plus largement les pays méditerranéens, se trouvent sur les cartes d'échanges commerciaux depuis bien avant l'antiquité, appelés plus tard Route de la Soie.

J'avais envie d'une cuisine conviviale, simple et sans prétention, un repas authentique que l'on aurait pu déguster à l'intérieur des terres, assis autour d'un feu de camp, entre amis, entre gens de passage, sous une tente ou à l'abri d'une oasis.

Consultant une carte, je trouvais entre Kashgar et Samarkand le lieu idéal de notre escale : entre terre et eau, entre Europe et Asie, entre désert et terres cultivées, entre amis tout simplement.

Pour l'occasion, je créais mon premier cocktail, bâptisé Douceur d'ailleurs.

J'accueillis les appétits par la douceur d'un velouté de brocolis, amenant ensuite une farandole de légumes simples, de mijoté de pommes de terre aux piments doux, de compotée de piments maison et d'une sauce verte à la coriandre, d'herbes fraîches à peine poêlées à l'huile d'olive, de feta arrangée, autour d'un lapin mijoté aux citrons en saumure, ail et gingembre. J'achevai ce voyage par la délicatesse d'une crème mousseuse à l'abricot, parfumée d'huile essentielle d'écorce de cannelle, et son biscuit sablé, adouci d'huile essentielle de bergamote.

Empreint de douceur de vivre et de la joie de l'échange et du partage, cette soirée restera, m'a-t-on dit, un merveilleux souvenir.

A vos papilles !

Et si vos papilles pouvaient voyager ?

Depuis quelques mois que je travaille sur ce blog, j'ai posté quelques recettes, donné quelques explications sur certaines termes ou éléments, dit ce que je pensais de dotclear et de la grippe aviaire, configuré la bête et ajouté quelques liens que j'apprécie, mais je ne me suis pas encore expliquée sur la signification du titre.

Papill'en goguette...

Il m'aura fallu du temps avant de le trouver, mais lorsqu'enfin j'ai su l'exprimer, il m'a fait rire et sourire : il est léger comme un papillon, évoque l'idée de réjouissances ; partir en goguette c'est voyager, se faire une virée entre gens de bonne compagnie ; c'était aussi le nom donné à certaines compagnies de chant officiant dans les cabarets parisiens du XIXème siècle, disparues sous le second Empire ; être en goguette c'est maintenant être un peu léger, émoustillé, voire doucement ivre.

Et qu'est-ce que la cuisine sinon l'ivresse des sens ? La joie de se retrouver entre amis autour d'un bon repas ? La possibilité de voyager sans quitter sa chaise ?

Quand on me demande ce que je suis, je réponds "poètesse culinaire" : la poésie est à ma vie ce que la tendresse est à l'amour : une voix, une manière d'être, d'exprimer, partager, offrir. Et puisqu'il paraît que les mots ne font que des vers mais que le coeur seul est poète, pourquoi cuisinant avec mon coeur ne pourrais-je être ce que je suis ?

J'ose à peine l'avouer mais moi qui depuis des semaines écris et retranscris peu à peu mes recettes et autres trouvailles, je ne sais pas cuisiner en suivant des instructions ; et il m'a fallu bien des efforts pour savoir les rédiger.

Je cuisine à l'envie, au feeling, selon mes goûts, mes humeurs, les saisons ou les personnes que je reçois. Ce qui m'amuse, car vraiment je m'amuse, c'est de comprendre une technique, découvrir les produits, en apprendre l'origine, la culture, et au-delà d'aller à la rencontre d'un peuple, de son histoire, sa religion, ses coutumes. Cuisiner un canard laqué c'est bien. Savoir expliquer pourquoi on utilise certaines épices, pourquoi il y a un nombre précis d'accompagnements préconisés par l'école de cuisine du Palais du Viet Nam, c'est mieux ! :-D Cela donne une autre dimension au repas, cela invite les gens à la réflexion, au voyage et à l'échange des impressions.

J'ai récemment cuisiné pour l'anniversaire d'une dame qui s'amusait beaucoup de ma façon de parler, sans comprendre pourquoi je me comportais ainsi. A la fin du repas, elle m'a prise dans ses bras : "Merci pour ce repas ! m'a-t-elle dit, Je comprends maintenant en quoi il s'agissait d'un voyage."

Je ne mange pas pour me nourrir, je vis pour le plaisir de manger. Et c'est ce plaisir que je m'efforce de vous communiquer.

Dans cette rubrique Vos papilles partent en goguette, vous découvrirez les menus et explicatifs des recettes, ces dernières se trouvant réparties ensuite dans les différentes rubriques habituelles.

alors, à vos papilles !

lundi 27 février 2006

Grippe aviaire, faisons le tri !

Après la vache folle, le poulet à la dioxine, la listeria, voici la grippe aviaire !

Depuis quelques mois, j'ai entendu tout et surtout n'importe quoi de la part des journalistes TV, radio et journaux papier, et les mesures de précautions prises par l'état, fort à propos mais très musclées, n'arrangent rien à la psychose ambiante, alors je vous propose de faire le point.

De quoi parle-t-on ? D'une maladie de la volaille dont une souche, la H5N1, s'avère transmissible à l'homme. De nombreux cas de transmission, et de décès, ont été répertoriés, auprès d'une population proche des volailles par leur activité ou contexte. Oui, la grippe aviaire H5N1 est une maladie dangereuse, particulièrement virulente, que l'on soigne pour l'instant mal et pour laquelle il n'y a encore aucun vaccin efficace.

Comment le virus agit-il ? Porté par des oiseaux domestiques comme sauvages, infectant leurs voies respiratoires et digestives, il se transmettrait à l'homme par les plumes souillées (mais par quoi ?) et des poussières souillées par les déjections, mais pour le moment personne n'en est certain : sont-ce les seules possibilités ? Y en a-t'il d'autres ? La recherche continue. Les scientifiques s'interrogent, multiplient les démarches, mais pour le moment le doûte persiste.

Comment se prémunir ? En protégeant les élevages par des mesures de confinement, en évitant tout contact avec un oiseau mort et en le signalant aux autorités afin qu'elles puissent le récolter pour examen. On sait trop peu de choses de ce virus, des mesures de précaution et de prévention s'imposent donc. L'état français est particulièrement démonstratif dans ce domaine : cordons de sécurité, désinfections, contrôles de police, arrêtés, tout y passe. Et certains journalistes s'affolent, nous montrant en permanence toutes ces mesures, battant la campagne, à tel point que beaucoup de gens finissent par ne plus rien y comprendre. Bien sûr que ce virus est dangereux, bien sûr qu'il faut avertir la population de certaines règles à observer, mais là c'est trop : dans une émission de france2 diffusée la semaine dernière, une dame s'étonnait que les journalistes n'aient pas encore prévenu les télespectateurs du danger relatif à ce "fléau" et déclarait avoir renoncé à la consommation de viande de volaille; certaines personnes de mon entourage ont exprimé des avis moins tranchés mais tout aussi alarmés.

Or, un rapport de l'AFSSA publié le 23 février 2006 confirme, ainsi que tous les experts travaillant sur ce sujet, que ce virus ne résiste pas à la cuisson et conclut :

En conséquence, le groupe de travail « Influenza aviaire » et le Comité d’experts spécialisé « Santé animale » estiment, que dans la situation épidémiologique actuelle en matière d’Influenza aviaire hautement pathogène en France et des garanties apportées par les autorités nationales, des autres Etats membres ou communautaires sur les contrôles officiels, la probabilité d’émission pour les denrées issues de volailles et le gibier à plume offertes à la consommation peut être considérée comme nulle.

Le bon sens veut que l'on cuise toujours une viande blanche à point, c'est à dire une cuisson compléte de l'aliment, qu'il s'agisse de porc ou de volaille, le porc cru pouvant notamment apporter le ténia. Donc, si vous ne mangez pas de viande de volaille crue mais la cuisinez correctement il n'y a aucun danger à la consommer.

En Asie, des milliers de volailles sont abattues, des dizaines de milliers de personnes placées sous surveillance médicale. Cette maladie, demeurée un moment loin de nos frontières, a cette année décidé de s'offrir un grand voyage : à ce jour, la France, la Suisse, l'Allemagne et la Roumanie sont touchées. L'Europe découvre l'épizootie sur son territoire et se prépare à raison à affronter une crise sanitaire dont personne ne peut à l'heure actuelle prévoir ni la gravité ni l'ampleur, contrairement à ce que j'ai pu entendre de la part de certains journalistes. Céder à la panique ne sert à rien ! Il s'agit au contraire de raisonner, d'être précautionneux, mais pas de se laisser aller à la psychose !

De nombreux éleveurs sont actuellement en grande difficulté parce que la consommation a brutalement chuté, parce que les exportations ont chuté, parce que certains journalistes insistent chaque jour un peu plus sur la terreur et les dangers potentiels de cette maladie.

Le danger n'est pas dans la consommation de la viande mais dans le contact avec l'animal : acheter votre poulet rôti du dimanche sur le marché ou des filets de poulets que vous cuisinerez à la crème et aux champignons ne représente aucun danger pour votre santé, d'où qu'il provienne, dès lors que vous prendrez soin de le cuisiner correctement en le cuisant totalement.

Nous ne saurons sans doûte jamais si, comme le prétendent certains, cette crise aurait pu être évitée : maintenant qu'elle est là il nous faut faire avec, s'informer, être vigilant et rester raisonnable dans nos comportements.

dimanche 26 février 2006

Filets de rouget poêlés aux figues fraîches

Peu de difficultés de préparation pour un repas tout en originalité !

Ingrédients et quantités par personne

  • 150g de filets de rouget, à choisir selon la saison parmi les différents rougets : barbet, grondin, de roche, p'tit rouget, etc...
  • 3 figues bien mûres
  • 2 c. à s. d'huile d'olive
  • sel, poivre

Couper les figues en 8, faire chauffer une poêle, verser l'huile, déposer les filets côté peau, ajouter les figues coupées et laisser cuire 5 minutes. Retourner les filets, saler, poivrer, poursuivre la cuisson en surveillant les figues afin qu'elles n'attachent pas mais caramélisent doucement.

Servir chaud accompagné par exemple d'un risotto de quinoa, quelques légumes de saison poêlés, et d'une sauce verte chaude.

A vos papilles !

Sauce verte ou Salsa Verde

Simple, bon marché, conservable plusieurs semaines au frigo dans un pot hermétique, cette sauce accompagne aussi bien les viandes que les poissons, relève les légumes, sublime les pâtes ! A condition de digérer l'ail, soit.

Ingrédients

  • persil plat (le persil frisé n'a pas vraiment bon goût comparé à son cousin plat et ses qualités nutritionnelles sont minimales)
  • ail
  • huile d'olive
  • sel, poivre

Hâcher grossièrement ail et persil. Pour ce faire, préférer le couteau au hâchoir électique : il ne s'agit pas d'obtenir une sauce-purée mais une belle sauce contenant de petits morceaux d'ail et de persil qui, en plus d'être plus sympathique à l'oeil, clamera haut et fort "C'est moi qui l'ai fait !"

Faire chauffer une casserole, verser quelques cuillers d'huile, ajouter votre prépartion hâchée, laisser cuire à feu doux. Certains la préfèrent épaisse, d'autre un peu plus liquide, très aillée ou pas trop, confite ou encore un peu croquante, je vous laisse donc juge de vos quantités et du temps de cuisson.

Servir chaude ou froide, c'est toujours un délice.

A vos papilles !

Un ail, des aulx

Ami de la circulation sanguine, contribuant à la bonne forme du système immunitaire, l'ail est parfois l'ennemi des foies sensibles et des soirées amoureuses.

Alors quoi ? Renoncer définitivement aux soupes, tourins, sauces, pains, aïoli, rouille, cuisses de grenouilles poêlées à l'ail, rôti aillé, et j'en passe ?!

Pas forcément : il existe une manière de l'accommoder qui permet d'éliminer certaines substances dérangeantes, notamment le souffre. Car c'est principalement lui qui crée parfois indigestions et haleine à faire fuir...

Procéder comme suit : mettre une grande quantité d'eau à chauffer (1L pour 200g, pas moins), éplucher l'ail, le couper en deux et retirer le germe (la partie du milieu). Lorsque l'eau bout ajouter une pincée de sel et plonger l'ail. Une écume se forme à la surface, la retirer : elle contient les substances nocives. Après 3 minutes, égoutter et rincer sous l'eau froide afin de stopper la cuisson. Répéter l'opération une nouvelle fois.

Blanchir l'ail de cette façon devrait permettre une meilleure digestion.

A vos papilles !

Risotto de quinoa

Le risotto étant aussi une technique de cuisson, je vous la propose aujourd'hui pour la préparation du quinoa. Appelé riz des incas, cette petite graine si savoureuse présente un inconvénient : elle est minuscule. La première fois que j'ai cuit du quinoa, je l'ai versé dans une grande quantité d'eau salée, comme je le fais souvent avec les céréales... Le souci, c'est qu'une fois mes graines cuites, il fallait les égoutter... L'égouttoir à pâtes a des trous trop grand, le tamis ou le chinois des trous suffisamment petits mais certaines graines se sont tout de même coincées parmi les interstices et faire la vaisselle après ce malheureux essai releva du sport tout autant que du jeu de patience... alors évidemment, si j'avais rincé mon tamis de suite, les choses auraient été plus simples, mais restait le souci de la perte : l'équivalent d'une cuiller à soupe; je ne suis pas radine, ce n'est pas pour le prix d'une cuiller à soupe de quinoa, mais j'aime pas gâcher... :(

J'adore le quinoa ! C'est si bon ! Il fallait que je trouve une solution : pas question de renoncer à ma gourmandise ! Après une longue réflexion, soudain, l'étincelle : une cuisson façon risotto ! :)

Ingrédients et quantités par personne

  • 60g de quinoa par personne
  • 400ml de bouillon (animal ou légume, selon votre goût)
  • une échalote
  • 20g de beurre
  • 2 c. à s. d'huile d'olive
  • noix de muscade

Emincer ou hâcher finement l'échalote, faire chauffer une casserole, verser l'huile et l'échalote, saisir puis diminuer l'intensité afin que l'échalote puisse commencer à cuire lentement. Lorsqu'elle est translucide, verser le quinoa en pluie, remuer, laisser prendre quelques instants : les graines doivent absorber l'huile.

Ajouter le bouillon louche après louche, le quinoa doit boire chaque dose de liquide avant d'être mouillé de nouveau, mélanger régulièrment, le reste du temps couvrir la casserole, cela permettra aux saveurs de se concentrer, à l'humidité de pénétrer la graine jusqu'en son intérieur, lui assurant une plus grande onctuosité.

Lorsque les graines sont cuites, ajouter le beurre par petites lamelles et assaisonner de muscade, elle viendra relever le goût délicat du beurre. Retirer du feu, la cuisson est finie. Le sel ne devrait pas être nécessaire ici puisque le bouillon en contenait déjà.

Servir chaud.

Si, pour des raisons d'organisation ou de temps, vous deviez préparer le quinoa d'avance, réchauffez-le au four (200°C th7), mais veillez à ce qu'il ne se dessèche pas en le couvrant d'un papier sulfurisé.

A vos papilles !

Pâte à crêpes à la bière

Et voici la deuxième recette de Fred, également recette de famille, merci Fred de partager tes délices avec nous ! ;)

proportions pour 4 à 6 personnes

  • 250g de farine
  • 1 verre de bière
  • 2 verres de lait
  • 5 cuillerées d'huile ou de beurre fondu
  • 3 oeufs entiers
  • 1 pincée de sel

Mettez les 3 oeufs et le lait dans un récipient avec un bec verseur, mélangez le tout jusqu'à ce que les oeuf soient incorporés au lait. Puis mettez la farine et la pincée de sel dans un saladier et faites un puits. Puis versez, petit à petit, le mélange oeufs-lait dans le puits en délayant le tout avec un fouet. Rajoutez les 2 cuillerées d'huile ou de beurre fondu, puis le verre de bière.

Laissez reposer la pâte 2h au réfrigérateur, puis pour plus de légèreté de la pâte, versez un ½ verre à moutarde d'eau, remuez. Maintenant la pâte est prête à être utilisée.

A vos papilles !

Pâte à crêpes de Fred

Fred est connu pour ses crêpes, l'ami qui nous a présenté ne tarît pas d'éloges. Il s'agit d'une recette de famille, alors un double merci à Fred ! :)

proportions pour 4 à 6 personnes

  • 250g de farine
  • 3 oeufs entiers
  • 1 pincée de sel
  • 1 cuillerée de fleur d'oranger ou de rhum
  • ½ litre de lait
  • 2 cuillerées d'huile ou de beurre fondu

Mettez les 3 oeufs, le lait et la cuillerée de fleur d'oranger ou rhum dans un récipient avec un bec verseur, mélangez le tout jusqu'à ce que les oeufs soient incorporés au lait. Puis mettez la farine et la pincée de sel dans un saladier et faites un puits. Puis versez, petit à petit le mélange oeufs-lait dans le puits en délayant le tout avec un fouet. Rajoutez les 2 cuillerées d'huile ou de beurre fondu.

Laissez reposer la pâte 2h au réfrigérateur, puis pour plus de légèreté de la pâte, versez un ½ verre à moutarde d'eau, remuez. Maintenant la pâte est prête à être utilisée.

A vos papilles !

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